Si j'avais un blog...
... je pourrais dire qu'hier soir j'ai pris un plaisir incroyable à aller voir l'exposition Soulages à Beaubourg en compagnie de A...
C'était bluffant et, comme toujours, on peut avoir vu les oeuvres des centaines de fois dans des livres ou des magazines, rien ne remplace le choc de les voir en réalité, surtout celles de Soulages...
J'avais vraiment une terrible envie de les toucher... et même de les lécher tellement leur consistance est attirante et quasi mystérieuse.
Après ce régal, nous avons fait un petit tour à l'intéressante expo "La Substance du Design" de Patrick Jouin. Plutôt "ludique" (je déteste ce mot) et instructive; la présentation en video est assez captivante... et M. Jouin vend TRES BIEN son innovative casserole à cuire les pâtes éditée par Alessi...
... à tel point que j'en ai désormais une énorme envie.
Ensuite, visite au pas de charge de "50 ans de collages" d'Erro dont je ne suis pas hyper fan mais certaines oeuvres pleines d'ironie méritent évidemment d'être vues...
Après tout cela, la question essentielle et cruciale s'est posée : où aller dîner ? Finalement, le Georges ne nous tentait pas car trop snob et nous avons atterri Chez Georges... qui s'est révélé encore plus mondain et modeux...
A ma gauche, en prolongement direct de l'expo Soulages, un couple d'anglais, à la cinquantaine élégante et opulante, et manifestement adepte du concept de l'outrenoir cher à l'artiste.
Vêtus de noir des pieds à la tête, Madame affichait un joli sac Hermes noir...
... tandis que Monsieur collectionnait les cartes "black" dans son portefeuille de cuir noir...
... mais rien d'envahissant chez ce couple. Silencieux, gourmands et attentifs aux détails comme l'a montré la demande expresse formulée au dessert d'accompagner leur tarte tatin par des Gavottes...
Monsieur
savait manifestement exactement ce qu'il voulait. On sentait bien que
c'était sa façon habituelle de mener son existence : le souci du détail
qui change tout. J'aime les gens comme ça.
A ma droite en revanche, l'envahissement était total. C.B-W. était assise (avec le même sac)...
...avec quelques amis tous plus caricaturaux les uns que les autres : la black un peu hommasse avec sa grosse Rolex en or...
... la blonde un peu tapée, au joli sac Chanel et qui aime bien le Chablis...
... et le pédé à la voix nasillarde de musaraigne...
... mais, étant moi-même une caricature, je dis cela avec affection bien entendu.
Et pour les amateurs de name dropping, même M.S. est passée dire bonjour !
Bref, une soirée très parisienne !
Et pour couronner le tout, en rentrant à la maison : le catalogue Meljac m'attendait...
... orgasmique.