Si j'avais un blog...
... je pourrais aisément le rebaptiser "ma vie vide" mais cet excellent titre, très accrocheur, est déjà pris.
J'ai
pu voir durant ce week-end à quel point cela m'était difficile de
reprendre une vie "normale", c'est-à-dire prendre le temps et ne pas
cavaler comme un malade, après n'avoir fait que çà depuis des semaines.
Bref,
hier, après un petit-déjeuner à la maison, suivi d'un autre au Café de
la Paix, direction le cinéma pour "Le Diable s'habille en Prada"...
Certes,
ce n'est pas un chef d'oeuvre mais on y rit pas mal, on y prend
quelques cours de management tyrannique (toujours utile) et on y admire
des manteaux et des sacs, ce qui n'est pas désagréable.
Ceci
dit, nous sommes plusieurs à penser que Glenn Glose aurait été mieux
que Meryl Streep dans le rôle de la patronne de presse psychopate.
Bien.
Je ne quitterai toutefois pas l'univers délicieusement "à part" de la
fashion sans partager avec vous deux extraits d'articles lus, d'une
part, dans le W d'octobre et, d'autre part, dans le Numéro d'octobre également.
L'article
est en page 80 et est consacré au très agréable à regarder Edward Bess,
âgé d'une vingtaine d'années, qui lance une ligne de cosmétiques pour
lèvres...
"blablablablabla.
So, with trust-fund money and some extra help from his boyfriend,
celebrity photographer Ruven Afanador, Bess spent two years meeting
cosmetics chemists and experimenting with silicone resins and spherical
powders. The result, blablablabla..."
Bon, moi, ce genre de
trucs me fait toujours un peu sourire (et aussi, sans aucun doute, me
consumer de jalousie). Et je me dis : bon sang, mais ce nom, Rufen
Afanador, il est dingue non ? Alors, je vais sur le web....
...
cette fois, ce n'est plus de la jalousie, c'est de la haine pure et
simple. Allez voir son travail, c'est splendide. Si vous n'aimez pas
les jeunes toreros, il y a plein d'autre chose comme çà...
Le deuxième article à me faire doucement sourire s'intéresse à Francisco Costa, Directeur Artistique de Calvin Klein...
"blablablablabla.
Trois ans et demi plus tard, le hasard joue en sa faveur lors du départ
en fanfare de Ford du Gucci Group. Au détour d'un box, Barry Schwartz,
propriétaire et P-DG de Calvin Klein, demande à John DeStefano, son
dresseur de chevaux, s'il ne connaît pas un créateur pour seconder
Klein au studio. DeStefano lui recommande Costa, son compagnon depuis
1990. Pari gagnant, Klein l'engage sur le champ. Blablablablabla."
Entre
le génie du cosmétique à peine pubère boosté par son génial photographe
de mari, et le directeur artistique talentueux, coaché par son dresseur
de boyfriend, je me sens un peu minable moi ce soir.
Au fait, je cherche un job.