Si j'avais un blog...
... (il y a des fois où la tournure de ce blog me casse les pieds, toujours devoir commencer par un conditionnel c'est extrêmement pénible à la longue, bref...), je ne pourrais que dire que l'impression de réelles vacances qui se dégage de ces cinq jours de break est positivement formidable. Et quelle bonne idée de ne pas être partis car, comme disait A : "Paris est à nous !".
Hier, tout seul comme un grand (mais n'est ce pas ainsi que l'on apprécie le mieux les expos ?), je suis allé voir la Figuration Narrative au Grand Palais...
... "on" m'avait prévenu que la scénographie était immonde mais c'était dix fois pire que ce que je redoutais. Néanmoins, l'expo était assez intéressante. J'y ai vu avec un immense plaisir des toiles de Monory que j'aime particulièrement, constaté que certains trucs avaient pas mal vieilli (Klasen, Adami... !) et surtout découvert des choses que je ne connaissais pas, comme çà...
Eduardo Arroyo - 1970
... et surtout çà...
Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati
"Vivre et laisser mourir ou la fin tragique
de Marcel Duchamp" - 1965
... que j'ai trouvé particulièrement terrible, choquant et un peu angoissant.
Après ces émotions, je suis allé m'échouer sur un banc, en plein soleil, près de cet étrange édifice...
... pour tenter d'avancer un peu dans la lecture du livre un brin poussif que je suis en train de lire...
... mfouaiff...je n'en suis qu'à la moitié alors laissons lui encore le bénéfice du doute...
Ensuite, un peu sonné par les trois heures de soleil, je suis rentré dans mon petit chez moi. L'échec de la réservation d'une table dans le jardin de l'Hôtel Amour (moralité, les bobos ne partent pas en week-end...)...
... me laissait penser que nous allions passer une petite soirée tranquille à la maison.
Mais niet.
Nous nous sommes retrouvés avec des amis dans un bar, un peu improbable mais terriblement sympathique, à boire des pastis et à discuter comme si nous étions sur le Vieux Port (et j'ai remarqué que, finalement, nous disions un peu du mal des gens)... c'était formidablement agréable...
... et le dîner "improvisé" qui suivit le fût plus encore. Quel talent mes amis !